Lorsque Xavier a commencé la photo, il développait ses photos sur le logiciel Lightroom, qu’on ne présente plus tellement il est largement utilisé chez les photographes. Mais depuis quelques années il est passé sur Capture One, et il n’a pas l’air parti pour faire marche arrière ! Dans cet article je te fais part de notre avis sur ce logiciel de retouche photo.
On ne se connaît pas encore ?
Ca c’est nous, dessinés par l’une de nos mariées !
Moi c’est Elvire, et je suis photographe/vidéaste spécialisée dans le mariage depuis plus de 5 ans, aux côtés de mon mari Xavier. Ensemble on a déjà accompagné plus de 70 couples de marié·es et on a gagné de nombreux prix internationaux sur certaines images. En plus de cela, on forme également régulièrement des collègues photographes sur différents sujets, et on a une chaîne Twitch sur laquelle on fait des lives de retouche photo. Tu es ici sur notre blog, que j’alimente chaque semaine. Mais fin de cette parenthèse de présentation, il est temps de passer au vif du sujet de cet article !
Si tu veux en savoir plus sur nous, tu peux te rendre sur la page Notre histoire !
C’est quoi Capture One ?
Si tu entends pour la première fois parler de ce logiciel, je te le présente rapidement. Capture One c’est donc un logiciel de retouche de photos développé par une marque de boitiers photo assez haut-de-gamme (Phase One). La licence est d’ailleurs fournie avec ces boîtiers si tu en achètes un neuf. Mais le logiciel s’est depuis longtemps développé en-dehors de cette seule marque de boitiers, et peut être utilisé pour retoucher des photos prises par n’importe quelle marque.
Capture One est pour toi si…
Tu en as marre des plantages à répétition de Lightroom
On ne peut pas dire que Capture One ne plante jamais, ce serait faux. Mais par contre on peut sans sourciller dire qu’il plante nettement moins souvent que Lightroom. Moins de plantages, ça veut dire moins de temps perdu. Et comme Capture One est aussi de manière générale plus rapide que Lightroom, ça fait deux manières de gagner du temps, sans même qu’on ait commencé à parler de retouches à proprement parler.
Tu es exigeant·e sur le rendu de tes couleurs et notamment les peaux
Je crois que c’est la raison qui a convaincu Xavier d’utiliser Capture One. Il était souvent insatisfait de ses couleurs sur Lightroom, et notamment les peaux qu’il trouvait toujours un peu à côté de la plaque. Certains outils sur Capture One lui ont changé la vie à ce niveau. Notamment l’outil « ton de peau », qui permet de sélectionner la couleur de la peau très facilement et d’unifier couleurs, teintes, saturation et luminosité sur différents sujets d’une image. Et l’éditeur de couleurs de manière générale qui est extrêmement bien pensé et permet d’aller plus loin dans la maîtrise des couleurs de l’image.
Tu aimes personnaliser ton interface de travail
La personnalisation de l’interface de travail est bien plus poussée sur Capture One que sur Lightroom. Pour quelqu’un qui retouche peu de photos, ce n’est pas forcément un game-changer. Mais pour un photographe de mariage qui retouche plusieurs centaines d’images après un mariage, un outil sur mesure change tout et fait gagner un temps précieux !
Tu as plusieurs écrans et tu veux pouvoir vraiment t’en servir
Je rebondis d’ailleurs au passage sur cette histoire de personnalisation de l’interface. Si tu as plusieurs écrans, Capture One le gère très bien. Par exemple Xavier aime avoir son écran principal pour afficher la photo sur tout l’espace disponible, et tous les outils et réglages sur son écran secondaire, orienté en vertical. Pour lui c’est l’organisation la plus confortable. Quelle que soit celle qui te corresponde, il y a de grandes chances que ce soit possible sur Capture One.
Tu aimes travailler avec des calques (comme sur Photoshop)
Sur Lightroom à l’époque où on l’utilisait encore il n’était pas possible d’appliquer une courbe sur un calque. Sur Capture One en revanche il est possible d’appliquer n’importe quel réglage sur un calque plutôt que sur l’image en elle-même. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour un photographe ça veut dire beaucoup. ^^
Tu aimes le grain de nos photos
Ai-je vraiment besoin d’expliquer ce qu’est le grain sur une photo ? A priori si tu as lu l’article jusqu’ici c’est que tu es photographe. Tu dois probablement le savoir. Ce que tu ne sais peut-être pas en revanche si tu n’as jamais testé qu’un seul logiciel de développement photo, c’est que des logiciels différents produisent un grain légèrement différent (un peu comme des pellicules différentes produiront un grain différent). Et nous, le meilleur grain qu’on ai réussi à obtenir, c’était sur Capture One. C’est complètement subjectif, mais peut-être que tu partageras cet avis ! Si jamais tu veux avoir pile ce grain, ça fait partie des réglages de nos presets, que tu peux acheter directement sur notre site.
Tu n’aimes pas le système d’abonnement mensuel/annuel
Lightroom fonctionne avec un abonnement mensuel (ou annuel bien sûr). Ce qui veut dire que si tu utilises ce logiciel pendant plusieurs années, même si il est peu onéreux, ça représente bout-à-bout un budget important. Et le jour où tu ne souhaites plus payer, exit la retouche de photos. Avec Capture One, tu as également accès à un abonnement mensuel/annuel, mais tu peux aussi choisir d’acheter la licence à vie, pour la version du logiciel la plus récente au moment de l’achat. Avec cette licence à vie, tu n’auras pas les mises à jour bien sûr. Mais tu pourras continuer d’utiliser le logiciel sans le payer chaque mois !
Astuce pour obtenir la licence à vie gratuitement
La première solution, c’est de profiter d’une promo comprenant le boitier et la licence à vie. Il y en a parfois, donc si ça correspond au boitier que tu avais en vue, ça peut être l’occasion ! La seconde manière d’avoir Capture One à vie, c’est d’être abonné·e pendant 5 ans. La version actuelle du logiciel t’est alors offerte à vie !
Et enfin, dernière possibilité : parrainer du monde ! Depuis le temps qu’on parle de Capture One à tout le monde, on n’a encore jamais partagé notre lien de parrainage. Mais du coup tant qu’à écrire cet article, autant en profiter pour le partager !