L’an dernier j’ai eu envie de découvrir l’art de la mosaïque. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Mona Jarno, mosaïciste dans la Manche. Je l’ai contactée pour demander si elle proposait des ateliers découverte, et on a finalement passé une journée ensemble autour de nos arts respectifs. Je te raconte ?
On ne se connaît pas encore ?

Ca c’est nous, dessinés par l’une de nos mariées !
Moi c’est Elvire, et je suis photographe/vidéaste spécialisée dans le mariage depuis plus de 6 ans maintenant en compagnie de Xavier, mon mari. Ensemble on a déjà raconté l’histoire d’une centaine de couples, mais on fait aussi d’autres projets, comme des portraits d’artistes ou d’artisan·es ! Tu es ici sur notre blog. Les photos qui illustrent l’article sont bien sûr de nous !
Si tu veux en savoir plus sur nous, tu peux te rendre sur la page Notre histoire !
Pourquoi cette envie de découvrir la mosaïque ?
Mosaïque et vidéo, quel rapport ?
Je n’en avais jamais fait, mais j’utilise souvent la métaphore de la mosaïque pour expliquer notre approche de la vidéo documentaire. Le jour J, quand on filme, c’est comme si on faisait un stock de petits carreaux de faïence. Certains ne seront pas utilisés dans l’oeuvre finale, mais si je n’en prends pas assez, je peux me retrouver limitée au montage. Et inversement, si on m’impose quelque chose de précis (une musique, un plan précis, …), c’est comme si l’on commandait une mosaïque représentant un dauphin, mais qu’on imposait à l’artiste d’utiliser un carreau de faïence rouge. Ca risque de rendre l’oeuvre un peu étrange. Bref, sans en avoir jamais fait, la mosaïque était souvent dans mon esprit.
Les azulejos, support de notre identité de marque
La métaphore de la mosaïque n’est d’ailleurs jamais très loin, puisqu’on la file aussi pour expliquer notre nom (Duo Azul) et notre approche du documentaire créatif. Et oui notre identité de marque, Duo Azul, vient du mot Azulejos, un mot qui peut désigner à la fois une fresque dans son ensemble mais aussi le carreau de faïence lui-même. Pour mieux comprendre notre identité de marque, rendez-vous sur la page « Notre histoire« .

Tester des formes d’expression artistique, une grande passion chez moi
J’aime raconter des histoires, ça a toujours plus ou moins fait partie de ma vie. Si mon support principal est aujourd’hui la photo et la vidéo, et l’écriture via ce blog, je suis aussi passée par plein d’autres manières de raconter des choses ! La composition musicale, le chant, la linogravure, et même la recherche scientifique (oui oui pour moi ça rentre dans la case « raconter des histoires »). Et depuis notre rebranding en Duo Azul, j’aime beaucoup m’amuser à reproduire notre logo sur différents supports. Alors le recréer en mosaïque, c’était forcément une idée qui m’emballerait !
Pourquoi avoir choisi Mona Jarno pour découvrir la mosaïque ?
Pour son style tout d’abord, qui m’a parlé pour ses formes, ses couleurs et sa modernité. Egalement parce qu’il s’agit d’une femme, et que ces dernière années j’essaie dès que c’est possible de faire le choix conscient de faire travailler une femme, une personne queer ou appartenant à une minorité opprimée plutôt qu’un homme blanc cis hétéro. Et enfin parce que je suis vite tombée sur sa série en création mettant à l’honneur des femmes !

C’est quoi cette série et où peut-on la voir ?
Mona s’est associée à une autre artiste, Anne-Claire Wilton, afin de rendre hommage aux femmes qui les inspirent. L’exposition s’appelle « Homosapiennes, portraits de femme », et pour la voir ça se passe du 8 Mars 2025 au 18 Avril 2025, au forum du Mortainais, à Mortain-Bocage dans la Manche (50140).
Et cette journée mosaïque, c’était bien ?
Plus que bien ! Nous avons travaillé l’une en face de l’autre dans le calme de son atelier. Elle sur une commande de fresque murale pour un hôtel, moi sur mon premier petit projet de logo en mosaïque. Elle m’a bien sûr expliqué au départ, et aidée à quelques reprises. J’ai fait quelques petites pauses pour photographier quelques étapes de son travail, ainsi que les tableaux déjà prêts pour son exposition, qui n’était pas encore complète. Pourquoi j’ai fait des photos ? Parce que je l’ai contactée en lui demandant le tarif d’un atelier découverte, et qu’elle m’a répondue en me disant qu’elle avait vu que j’étais photographe, qu’elle aimait beaucoup notre travail et aurait bien envie d’avoir quelques photos d’elle et de son atelier. C’est donc avec grand plaisir qu’on a troqué nos compétences ! Je te laisse avec ces quelques images, et je te retrouve bientôt pour un nouvel article !


