Bienvenue à toi dans ce troisième épisode de la chronique du mariage de Clémence et JB. Si tu as raté les épisodes précédent je te conseille d’aller d’abord les lire avant de lire celui-ci ! Et si tu es à jour de ta lecture, c’est parti pour les choses sérieuses : les cérémonies ! Parce qu’un mariage ce n’est généralement pas seulement une grosse fête avec les copains et la famille, c’est aussi l’union officielle de deux personnes, et ça c’est sérieux, ça rigole pas ! Enfin si, parfois ça rigole. Mais bref. C’est parti je te raconte tout ça !

En arrivant sur le parvis de la mairie, on croise quelques invités mais pas un grand nombre. Et pour cause, le mariage se passe dans l’annexe de la mairie et non le bâtiment principal. Heureusement ce n’est pas loin, simplement de l’autre côté de la rue. Clémence et JB nous avaient avertis mais comme il y avait des invités devant le bâtiment principal de la mairie on n’y a pas repensé sur le moment. Heureusement on reste à l’affût et on entend leur voiture arriver, donc on était là pour leur arrivée à la mairie, et la découverte de leurs tenues par leurs invités.

Comme d’habitude on entre avant le début de la cérémonie dans la salle pour saluer les élus, se présenter, et jeter un œil aux caractéristiques de la pièce. On est un peu surpris par la disposition des chaises. L’élu nous explique donc que c’est une demande des mariés qui souhaitaient faire face à leurs invités. Une disposition originale donc. En tous cas c’est une première pour nous ! C’est chouette ça change un peu ! Moins pratique pour pouvoir avoir les mariés et leurs invités sur une même photo en revanche, mais on ne peut pas tout avoir et les points de vue dépendent en grande partie de la pièce et de la disposition des différentes personnes. Ce choix nous permet d’avoir des points de vue différents de ceux auxquels on est habitués, et c’est top aussi !

Qui a dit que les cérémonies civiles n’étaient qu’une formalité et qu’il ne s’y passait jamais rien ? Pas nous en tous cas ! Et certainement pas cette cérémonie. Du rire et des larmes, on a eu de tout pendant cette dizaine de minutes !

Pour le rire, on a été servis lors de la lecture de la profession de l’un des témoins : il faut dire que la profession de fumiste est peu commune et que ce nom prête à sourire. La mariée nous expliquera plus tard qu’ils se sont tâtés à écrire « par inadvertance » fumier au lieu de fumiste, mais qu’ils ne l’ont pas fait. Finalement il n’y avait pas besoin pour que tout le monde rigole. Je te rassure la personne concernée trouvait ça drôle aussi. Rien de méchant là-dedans mais de la taquinerie amicale !

Quant aux larmes, elles se sont invitées chez la maman et la grand-mère du marié, et se sont transmises finalement aux yeux du marié lui-même. Une très jolie cérémonie, pendant laquelle les sourires étaient au rendez-vous sur tous les visages, même ceux où coulaient quelques larmes.

Bon déchirante pas dans le sens « les larmes ont coulé », mais plutôt parce que la mariée a malencontreusement accroché la traîne de sa robe dans la porte de la mairie, qui s’est déchirée. Oupsie ! Ca c’est fait, plus besoin de stresser à chaque mouvement pour ne pas abîmer la robe au moins. Je le répète beaucoup mais jamais assez : le jour d’un mariage, des imprévus il va y en avoir. La seule chose que vous pouvez contrôler c’est la façon dont vous allez réagir ! Et Clémence et JB n’étaient vraiment pas du genre à laisser un détail vestimentaire gâcher la journée.

Le mariage religieux n’est plus un passage obligé de nos jours, mais ça reste une tradition importante pour certains couples. Et même si nous ne sommes pas croyant nous-même, nous sommes toujours ravis d’immortaliser pour eux ce moment important et riche de symbolique. Donc après la mairie, direction l’église. A pieds car la mairie et l’église étaient très proches. On voyait le clocher de l’église depuis le parvis de l’annexe de la mairie, c’est dire si ce n’était pas loin. Je te raconte l’église dans le prochain article ?